Après la rencontre nationale des femmes à Mar del Plata, nous sommes invitées par des féministes rencontrées sur place à Bahia Blanca. Parties au début seulement pour quelques jours, nous restons deux semaines tant cette ville et ses féministes nous offre de nombreuses ressources pour notre documentaire.
Réunion du Collectif Féministe de Bahia Blanca, octobre 2015
Au fil des rencontres, nous assistons aux réunions de différents collectifs : le Collectif Féministe de Bahia Blanca, Mujeres por el Buen Vivir (femmes pour le bon vivre/ défense de la terre et des droits indigènes) ainsi qu'à un atelier sur les questions de genre. Notre projet est très bien accueilli par les féministes de Bahia Blanca, qui nous ouvrent leurs portes : les premiers entretiens peuvent commencer.
Réunion du Collectif Féministe de Bahia Blanca, octobre 2015
Au fil des rencontres, nous assistons aux réunions de différents collectifs : le Collectif Féministe de Bahia Blanca, Mujeres por el Buen Vivir (femmes pour le bon vivre/ défense de la terre et des droits indigènes) ainsi qu'à un atelier sur les questions de genre. Notre projet est très bien accueilli par les féministes de Bahia Blanca, qui nous ouvrent leurs portes : les premiers entretiens peuvent commencer.
Réunion Mujeres por el Buen Vivir, Octobre 2015
Nous commençons par interroger une femme mapuche, Evis Millán, activiste du collectif Mujeres por el Buen Vivir qui nous fait partager les techniques traditionnelles de céramique (elle anime un atelier de céramique, une fois par semaine), et sa lutte pour la préservation de la culture mapuche.
La deuxième interview est menée avec Silvia Palumbo, directrice d'un groupe de percussion féministe : les Desbandadas. A la suite de cet entretien, nous assistons à un entraînement du groupe et nous découvrons leur musique, qui devient un élément important au sein du documentaire.
Entrainement des Desbandadas, octobre 2015
Nous y rencontrons aussi Veronica Bajo, animatrice de plusieurs chroniques féministes à la radio et activiste au collectif Acciones Feministas qui nous raconte sa lutte actuelle contre l’élection de reines de beauté (miss) par les villes d'Argentine. De plus, elle nous invite à intervenir lors de sa chronique pour présenter notre projet, et parler du féminisme en France.
Veronica nous met aussi en contact avec Fabiana Mendez, activiste du collectif de défense de la culture mapuche de Bahia Blanca. Une interview touchante qui transmet la culture mapuche et ses nombreuses luttes contre l'expropriation des terres.
Notre dernier entretien aborde la lutte pour le droit à l'avortement avec deux activistes des Socorristas en Red (« secouristes en réseau ») G. et M. accompagnent des femmes souhaitant avorter. Elles nous décrivent leurs différentes actions ainsi que les moyens mis en œuvre pour aider ces femmes.
Nous repartons de Bahia Blanca avec de nombreuses heures de rush, des contacts, des réponses mais aussi d'autres questionnements. En deux semaines, nous avons pu interroger, discuter avec des femmes de différents âges, milieux sociaux qui luttent certes de manière différente mais pour les même droits.